Date limite d’envoi des propositions : 15 septembre 2022
Depuis quelques années, dans un contexte sociétal d’incertitude généralisée qui s’est encore accru sous l’effet de la pandémie, différentes formes de ruptures professionnelles – souhaitées ou subies, soudaines ou anticipées – sont mises en avant dans la société, en France et dans le monde. Prenant la forme de bifurcations engagées de manière individuelle ou parfois même collective, de démissions estimées à 38 millions aux États-Unis l’an passé, voire de manifestes d’étudiants revendiquant le droit à la « désertion » comme vu dans l’actualité récente, ces conduites suggèrent l’émergence de nouveaux rapports au travail, la (re)définition de cadres de référence ou encore l’attachement à des valeurs qui déplacent les exigences, ainsi qu’un futur envisagé différemment de celui conçu par les générations précédentes. Dans le domaine de la formation, la multiplication et la systématisation du recours à des algorithmes semblent modifier progressivement les règles du jeu en matière d’orientation vers les études supérieures, générant du même coup un accroissement de l’incertitude et de nouveaux comportements d’ajustement en référence à de nouvelles situations de transitions. (…)
Lire la suite : https://journals.openedition.org/osp/16420